La Ville de Paimpol va donc perdre dans « l’Affaire Chapalain ». C’était couru d’avance. Le maire plaide aujourd’hui une « erreur de jeunesse ». Au moment des élections municipales (et après), il se flattait pourtant d’avoir une équipe expérimentée, compétente et efficace… Au début du mandat, un adjoint de choc était censé tout faire, les finances, les travaux, le personnel communal… sans oublier son « domaine de compétence », l’urbanisme… Bien entendu, cette organisation (?) municipale a très rapidement montré ses limites et les délégations ont été revues. Mais visiblement, les « compétences » ne sont pas tombées du ciel avec la réorganisation. Passons…

Donc… une « erreur de jeunesse »… Une belle boulette en tout cas… Ce ne sera malheureusement ni la première, ni la seule, ni, nécessairement, la plus grave… Ce n’est pourtant pas faute d’avoir été mis en garde, notamment par l’opposition, en Conseil Municipal. Sans dossier sérieux, sans vrai projet, la Ville ne pouvait que perdre. Le maire, sûr de lui et de ses hommes, n’en a tenu aucun compte. Il a perdu et c’est une défaite personnelle. Une de plus…

Aujourd’hui, il « appelle à la négociation ». Ce par quoi il aurait fallu commencer. Il souhaite que le propriétaire et le promoteur présentent un projet raisonnable… Son idée à lui, assez déraisonnable, de réaménagement du quartier du Pont Neuf, avec rachat de l’Office notarial, casino, hôtel haut de gamme et avenue royale vers le port, semble donc abandonnée. Tant mieux, il y a autre chose à faire à Paimpol.

En attendant, on aimerait assez savoir combien cette « erreur de jeunesse » aura coûté, en frais de justice, d’avocats, au contribuable paimpolais. C’est facile de jouer au monopoly avec l’argent des autres…

Pierre Morvan,
pour l’UDB Paimpol-Goëlo